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Liberté, enthousiasme et partage : telle pourrait être la devise du Kitgut Quartet (ce terme, "kitgut strings", se rapporte aux instruments jouant sur cordes en boyaux), qui réunit quatre solistes hors normes, chacun étant membre des plus fameuses formations européennes sur instruments d'époque. Ce premier enregistrement consacré à Haydn et l'Angleterre (Purcell, Locke, Blow) interroge les origines du quatuor à cordes autour de joyaux finement choisis. Un voyage dans le temps pas exempt de surprises !

En son titre comme en ses douze concertos pour violon(s), L'Estro Armonico de Vivaldi porte l'imagination au pouvoir. Rinaldo Alessandrini et son Concerto Italiano, augmentés de claviéristes de haut vol, présentent l'intégralité du recueil ainsi que les six adaptations pour clavier(s) réalisées par Bach.

Christina Pluhar, l'Arpeggiata et huit chanteurs explorent les facettes musicales connues et moins connues de Naples, la plus enivrante et singulière des métropoles italiennes. Le double album Alla Napoletana reflète la bouillonnante personnalité musicale de cette ville du XVIIe au XXe siècle, depuis le style opératique de la fameuse école napolitaine qui culmina à la fin du XVIIIe siècle, jusqu'aux chansons et danses populaires. Parmi ces dernières, figurent plusieurs exemples de tarentelle, danse vive et parfois frénétique caractérisant l'Italie du sud. Avec les magnifiques voix de Bruno de Sa, Valer Sabadus, Céline Scheen, Luciana Mancini, Vincenzo Capezzuto, Alessandro Giangrande, Zachary Wilder et Joao Fernandes.

AprÁes un premier opus consacrÂe Áa Rachmaninov, Chostakovitch et Denisov en duo avec le pianiste Jonas Vitaud, Victor Julien-LaferriÁere prÂesente aujourd'hui deux concertos pour violoncelle d'AntonÂin Dvorak (Op.104) et Bohuslav Martinu (na1, H.196), accompagnÂe par l'Orchestre Philharmonique Royal de LiÁege sous la direction de Gergely Madaras. Les deux compositeurs, nÂes en BohÃeme en 1841 et 1890, ont en commun un trÁes fort attachement Áa la musique de leur pays d'origine ainsi qu'une expÂerience amÂericaine marquante - mÃeme si le motif du voyage diffÁere : Dvorak est directeur du conservatoire de New York de 1892 Áa 1895 (c'est Áa ce moment-lÁa qu'il compose sa Symphonie du Nouveau Monde ainsi que son concerto pour violoncelle) tandis que Martinu Âemigre aux Etats- Unis lors de la Seconde Guerre mondiale et y restera jusqu'en 1953, y composant avec succÁes des dizaines de piÁeces. A travers cet enregistrement, Victor Julien-LaferriÁere rÂeunit deux Âeminences de l'ÂEcole musicale tchÁeque autour de son instrument.

Les Sept chansons, Âecrites en 1936, empruntent leurs paroles surrÂealistes Áa Apollinaire et ÂEluard. Chacune d'elle fait rÂefÂerence Áa une partie du corps humain, Áa savoir, respectivement : les bras, le visage, les seins, les yeux, encore le visage, les cheveux et les mains, et enfin l'Âepaule. Poulenc composa sa Messe en 1937, l'achevant en aoÃut et la dÂediant Áa la mÂemoire de son pÁere, disparu plus de vingt ans auparavant. Il s'agit d'une missa brevis (le Credo est omis), et elle est rÂeputÂee pour sa saisissante introduction, qui rappelle de faÐcon frappante les premiÁeres mesures de Luire dans les Sept Chansons. Plus d'une dÂecennie sÂepare les Quatre motets pour le temps de PÂenitence (1938-39) des Quatre motets pour le temps de NoÈel (1952), mais ces deux recueils prÂesentent plusieurs caractÂeristiques communes - tout comme la Messe en sol -, plus notamment sur le plan de leurs textures homophones et de leurs dissonances inattendues.

Voguant en permanence de l'exubérance la plus impulsive vers le recueillement le plus contenu, de la passion la plus exacerbée vers la tendresse la plus innocente, ce programme forme un panorama représentatif du corpus chambriste schumannien. Au-delà des Trios avec piano qui à eux seuls "racontent Schumann", les Wanderer ont invité leurs partenaires de prédilection pour livrer leur lecture de deux chefs-d'oeuvre absolus, les fameux Quatuor et Quintette avec piano.

Le Freiburger Barockorchester, conduit par Gottfried von der Goltz, interprète des Concerti grossi de Corelli. Ficelé par les spécialistes du répertoire, le programme explose de couleurs et regorge de vie. La prise de son de Nicolas Bartholomée illumine les différents plans sonores du dialogue charnel entre solistes et tutti. La diversité des caractères et l'éclat du discours tiennent en outre à ce merveilleux orchestre et à sa décision d'ajouter à l'ensemble des cordes de nombreux timbres : un riche continuo (luth, harpe, clavecin et orgue) ainsi qu'un important pupitre de vents (hautbois, bassons, trombones et trompettes) qui rehaussent encore la théâtralité de ces pages palpitantes. Pour ce faire, Gottfried von der Goltz, s'est attelé à la reconstitution de ces parties supplémentaires : des documents historiques attestent de la présence de ces musiciens lors de l'exécution des Concerti grossi. On redécouvre ainsi un Corelli plus riche, pionnier de la musique orchestrale.

En 1743, deux ans avant la Platée de Rameau, Boismortier créé un "ballet comique" extraordinairement moderne et loufoque : Don Quichotte chez la Duchesse. Au fil d'une intrigue délirante, le héros de Cervantès croise monstres, enchanteurs, princesses et Japonais : autant de prétextes aux danses et aux choeurs décalés et audacieux. La beauté musicale voisine avec un comique parodique et irrévérencieux. Une oeuvre de choix pour Hervé Niquet, qui anime son Concert Spirituel d'une énergie sans pareille !

Quelle belle rencontre que la musique et l'art culinaire... Populaires ou raffinées, musique et cuisine nous accompagnent conjointement aussi bien dans notre quotidien qu'à l'occasion de fêtes et de cérémonies. Elles nous rappellent cette nécessité vitale de nourrir aussi bien le corps que l'esprit, avec cette même quête d'harmonie et d'alchimie des sens. De la Musique de Table de Telemann aux Pêchés de vieillesse de Rossini, de l'Air du Champagne de Mozart à la Bonne Cuisine de Bernstein, en passant par la Cantate du café de Bach et autres inspirations culinaires d'Offenbach, Tchaikovski, Satie ou Gershwin, Radio Classique propose une sélection de musiques délicieuses à déguster sans modération. Alors à vos fourneaux et bon appétit... en musique bien sûr !

Elles s'appellent Nadia, Clara, Jian Qing, Elena ou Catherine et sont les épouses, compagnes, égéries ou admiratrices des grands dictateurs du XXe siècle, de Lénine à Bokassa en passant par Mussolini, Hitler ou Mao. L'ouvrage raconte les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l'intervention de la politique et les destinées souvent tragiques des femmes de dictateurs. ­Electre 2018

Le nouveau CD Folk Flow de Viviane Chassot avec des oeuvres de Didier Squiban, Yann Tiersen, Yiruma, Eric Satie, Enrique Granados, Ludovico Einaudi et bien dautres est maintenant disponible !Après le grand succès de Bach, Viviane Chassot présente ses morceaux daccordéon préférés de Chopin, Satie, Yann Tiersen, etc.Tout est en elle que contient la vie. Elle ne joue pas seulement la musique de Johann Sebastian Bach de façon phénoménale, non, laccordéoniste Viviane Chassot le raconte.

Pour son huitième volume, Haydn 2032 nous invite à un voyage musical qui suit la route des Balkans. Parmi les "classiques viennois", Joseph Haydn est certainement le compositeur le plus proche de la musique populaire, d'abord parce qu'il a grandi à la campagne et aussi car, contrairement à ses collègues qui travaillaient dans les centres urbains de la monarchie des Habsbourg, Haydn a côtoyé des Croates, des Roms et des Hongrois tout au long de sa vie. Ces influences sont omniprésentes dans sa musique, pour le plus grand plaisir du prince Nicolas Ier Esterhazy et de ses invités, mais d'après certaines chroniques, pas du goût de nombreux théoriciens de la musique en Allemagne. Haydn donne à sa symphonie NÄü63 en do majeur le titre de La Roxelane, célèbre sultane qui fut au 16e siècle l'épouse de Soliman le Magnifique après en avoir été l'esclave. Comme à son habitude, Giovanni Antonini, qui retrouve ici le Giardino Armonico, met en parallèle la musique de Haydn avec celle d'un autre compositeur. C'est bien naturellement Béla Bartok qui s'impose ici, avec ses Danses populaires roumaines, composées en 1917.