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Familier des plus grandes scènes aux ?ats-Unis (Carnegie Hall, Birdland, Newport Jazz Festival, Hollywood Bowl...), le Django AllStars rend hommage au plus anglo-saxon des chanteurs français, lannée des 30 ans de sa disparition. De La Javanaise au Poinçonneur des Lilas, en passant par Jane B. et ?isa, onze tubes incontournables de Serge Gainsbourg revisités aux couleurs chatoyantes du jazz manouche (guitare, violon et accordéon), par cinq des meilleurs spécialistes du genre, avec la complicité du peintre Red Dito.Serge Gainsbourg, dit-on, prit des cours de guitare avec Matelot Ferré, référence incontournable en matière de gypsy jazz. Cest donc en toute sympathie que les cordes de la guitare de Samson Schmitt, virtuose manouche du Django AllStars, jointes à celles du violon de Pierre Blanchard et aux lames de laccordéon de Ludovic Beier, vibrent à lunisson, à loccasion de cet hommage au génial trublion de la chanson française, lannée des trente ans de sa disparition. Pleinement motivée, cette touche manouche... dont la relecture d?isa représente sans doute larchétype... se décline ici selon une subtilité volontiers classieuse, qui aurait à coup sûr emballé son illustre inspirateur. Elle sadjoint en outre le concours du pinceau et de la palette de Red Dito, dont les toiles forment un heureux contrepoint à la musique... une conjonction onne peut plus pertinente quand on sait quelle place occupa la peinture dans litinéraire du grand Serge.Ajoutons que cet album fut composé et enregistré par nos amis du Django AllStars en plein confinement. Un petit tour de force lorsquon mesure à quel point lisolement de chacun parvient à se résorber dans la miraculeuse cohésion de lensemble.

L'auteure-compositrice-interprète Cécile McLorin Salvant, lauréate de plusieurs Grammy Awards, et qui a remporté une bourse MacArthur Genius 2020, est largement reconnue en tant que chanteuse de jazz dans la lignée de Sarah Vaughn, Billie Holiday et Nina Simone. Avec son premier album chez Nonesuch, Ghost Song, Salvant va au-delà du jazz, tant sur le plan sonore que stylistique, avec un mélange obsédant d'originaux et d'interprétations sur les thèmes des fantômes et de la nostalgie. Elle déclare : "Ce disque ne ressemble à rien de ce que j'ai fait auparavant - il reflète de plus en plus ma personnalité de conservatrice éclectique. J'embrasse ma bizarrerie !".

Avec quatre albums studio d'El Michels Affair mais aussi de nombreux projets hommage, des remixes et de la production pour certains des plus grands noms de l'industrie, Leon Michels a implantÂe sa marque de fabrique, sa soul Âevocatrice et orchestrale. Cette fois, il apporte sa touche magique au domaine du hip-hop en crÂeant une base musicale pour l'un des plus grands MC de notre temps : Black Thought, du groupe de hip-hop The Roots de Philadelphie. Glorious Game sort sur Big Crown Records et marque le dÂebut d'une collaboration remarquable Áa plus d'un titre. Leon Michels offre sa production riche et soul Áa Black Thought, qui nous livre quelques-uns des couplets les plus personnels et transparents que nous ayons jamais entendus de sa part. Leon Michels et Black Thought se sont rencontrÂes pour la premiÁere fois dans les annÂees 2000, alors que Black Thought commenÐcait Áa se familiariser avec la scÁene soul contemporaine. Mais c'est en 2020 que les deux artistes se lancent dans le projet, cherchant Áa rester occupÂes. Au lieu d'envoyer directement Áa Black Thought des pistes enregistrÂees live, Leon Michels adopte une approche rÂesolument diffÂerente pour ce projet. Il sample ses compositions et quelques disques de sa collection, puis les coupe et/ou les loope afin de crÂeer des instrumentaux pour Black Thought. Le rÂesultat est une sensation organique qui Âemane des loops, qui respirent et fluctuent suffisamment pour que Black Thought puisse s'en servir. ArmÂe des morceaux de soul Âevocatrice samplÂes et re-samplÂes, Black Thought rime Áa travers des souvenirs personnels et des perspectives distinctes.

Dix ans Âetaient passÂes depuis son premier album, devenu un classique, Bad bad things, c'Âetait lÁa l'occasion de fÃeter cette dÂecennie en rÂeanimant son Âetat d'esprit. Celui qui brasse les collaborations, les ambiances et les styles. ExilÂe au vert, en autarcie musicale depuis plusieurs disques, Blundetto s'est donc remis au rythme de la vie citadine et des studios. A bouleversÂe son mode de fonctionnement, ouvert son rÂepertoire et invitÂe proches et amis sur ces nouveaux titres qu'il avait pensÂes pour eux. Il continue Áa affiner son style, d'album en album pour nous faire danser jusqu'au bout de la nuit.

Cet album symbolise la joie de se retrouver ensemble pour jouer et partager le jazz. Avant d'être un disque, les "Happy Hours" sont les rendez-vous hebdomadaires des passionnés du jazz initiés et programmés par Vincent Touchard au Piano bar du Théâtre le Prisme à Elancourt où il est artiste résident. Rejoint il y a cinq ans par Stephen Binet, les deux compères s'entourent des meilleurs musiciens locaux et parisiens pour animer une jam session mensuelle qui devient rapidement le coeur battant du jazz dans les Yvelines : un lieu de rencontre convivial entre les élèves des conservatoires environnants, leurs professeurs et tous les passionnés de jazz pour transmettre et partager le plaisir de jouer sur scène. Stephen Binet & Vincent Touchard ont souhaité traduire l'esprit de cette expérience dans un album en invitant les prestigieux musiciens rencontrés lors de ces soirées, au studio Libretto, pour trois jours d'enregistrement, dans les conditions du live. Les treize standards qui constituent l'album offrent un savoureux mélange de styles et de timbres, reflet de la diversité du jazz d'hier et d'aujourd'hui. A noter la présence d'invités prestigieux : Sylvain Beuf, Matthieu Boré, José Fallot, Baptiste Herbin, Baptiste Morel, Duylinh Nguyen, Sidney Rodrigues, Claire Vernay.

Elle, qui a reçu le nom du guerrier du ciel de la mythologie hindoue, crée une musique intemporelle, une musique d'influences jazz, folk, rock et country. Dans cet album, sa musique prend la forme d'un mix éclectique à la fois simple et charmant, mais d'une telle élégance... Parmi ses onze titres on trouve des reprises de Duke Ellington, Doc Watson, Bowie ou encore Pink Floyd, mais cette magie créée par Indra avec son petit groupe - saxophone, basse, batterie - leur permet d'être entièrement ré-imaginés d'une manière unique et soulful intimement saisie par le célèbre producteur Larry Klein.

Il n'est autre que le fondateur, leader, chanteur et guitariste du Homemade Jamz Blues Band fondÂe en 2007 (lorsqu'il avait 13 ans) avec son frÁere Kyle et sa soeur Taya. Un trio dÂevastateur guitare, basse, batterie qui avait rÂevolutionnÂe le genre au travers de 3 albums et de multiples rÂecompenses notamment une 2Áeme place au Festival International Blues Challenge Áa Memphis ! Pour ce 1er disque en solo, Ryan Perry ravira les fans de longue date. LÁa encore, il Âecrit les textes et compose la musique. Une guitare soul, une voix chaude et profonde. mais aussi de nouveaux horizons parfois funky, parfois plus Chicago blues.

Cet album porte sur la construction de l'espoir dans un contexte de douleur. La douleur au sein des familles, en nous-mêmes et dans le monde en général. Sur une instrumentation variée, le rappeur du sud de Londres rédige un manifeste personnel et politique. Avec l'urgence de naviguer dans la tourmente d'une jeune paternité, d'une identité raciale mixte et des retombées d'un été de protestations internationales contre l'injustice raciale, Loyle Carner s'engage dans un processus d'auto-examination de sa place dans le monde, en tant qu'homme noir métis, artiste, père, fils. Le paysage sonore de l'album est façonné par l'utilisation d'instruments live et les productions du célèbre producteur Kwes.

Après Love Is Everywhere, Laurent Bardainne emporte son Tigre d'Eau Douce dans une exploration dédiée à l'astre du jour. Arnaud Roulin (complice de Bardainne dans Thomas de Pourquery Supersonic) à l'orgue Hammond, Sylvain Daniel (Camélia Jordana et l'ONJ) à la basse, Philippe Gleizes à la batterie, Roger Raspail aux percussions : c'est avec le même quartet de fidèles qu'il a écrit ces nouvelles aventures félines. Le saxophone mat de Bardainne laissant les grands noms du jazz spirituel faire écho dans ses clés, le compas musical ouvert depuis le hip hop jusqu'aux rythmes africains, de Pharoah Sanders à Kruhangbin et Sault, Hymne Au Soleil guide le Tigre dans un voyage onirique et cinématographique vers une soul rétro futuriste solaire.

Qualifier simplement Curtis Harding de soul man est réducteur. Sa voix transmet à la fois la douleur, le plaisir, la nostalgie, la tendresse, la tristesse et la force : toute une gamme d'émotions. Aujourd'hui, elle prend une tournure optimiste avec cet album. Il s'agit de sa première nouvelle musique depuis 2018, qui fait suite à son album Face Your Fears. L'album inclut des chansons comme Hopeful, où Harding croone avec dévotion sur un groove soul classique, des choristes gospel l'accompagnant sur des fioritures psychédéliques modernes. Harding nourrit un son psychédélique qui se mêle à l'essence de la Soul. Ses chansons véhiculent un mélange éclectique de genres, issus des nombreuses vies musicales qu'il a vécues, de l'enfance où il suivait sa mère évangéliste et chanteuse de gospel en tournée dans tout le pays, au rap d'Atlanta, en passant par la formation d'un groupe dans un garage avec Cole Alexander de The Black Lips et le back-up de Cee Lo Green. à travers ces expériences, il embrasse pleinement les subtilités les plus sombres de la vie et crée des mélodies dynamiques et addictives.