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Certains titres sentent la révolte désormais apaisée et d'autres, l'émotion profonde du barde et poète le plus écouté de Bretagne.

Berceuses, chansons à gestes, rondes, comptines et jeux de doigts...

Tagada Jones, c'est l'apôtre du "Do It Yourself" avec ses 27 ans au compteur. Le quatuor rennais pur punk, parti de rien, s'est progressivement et exponentiellement construit une base solide, explorant même au cours de sa carrière, des contrées électro, indus, modern rock... Trois ans après La peste et le choléra et son hymne Mort aux cons, le groupe est de retour avec un disque dans lequel on retrouve Niko, tel un orateur possédé et euphorique, chantant et balançant des riffs de guitare comme si demain était la fin du monde. Sa voix enragée, ses textes réfléchis et engagés sont l'une des singularités des Jones. Il évoque les plus et les moins de notre société, notre environnement, les conflits, la guerre, les religions, l'addiction, les violences en tout type et exprime sincèrement sa liberté de pensée.

Les aventures tragi-comiques, sur plus d'un demi-siècle d'histoire américaine, de Billy, un bisexuel qui vit des histoires d'amour passionnées mais qui n'arrive pas à assouvir totalement son désir.

Des chansons sur la liberté, sur les papiers qu'on nous demande à tous les coins de rue, sur la République qui marche à reculons, sur le réchauffement de la planète... Ce disque souffle un vent de révolte tout en répandant à la volée des graines de poésie dans la période aride et morose que nous traversons... Quatorze titres en occitan dont 13 de création et une chanson du chansonnier Armand Landes : de quoi passer plus d'une heure de bonheur musical.

Bien qu’il précède la sortie de Let it Be, Abbey Road est le dernier album enregistré par les Beatles, et le groupe a décidé de terminer en apothéose. Des deux pépites de John Lennon, Come Together et I Want You (She's So Heavy), aux plus belles ballades jamais signées par le groupe et composées par George Harrison, Here Comes the Sun et Something, en passant par You Never Give Me Your Money, Carry That Weight et Maxwell’s Silver Hammer, de Paul McCartney, sans oublier le « Jardin de pieuvres » (Octopus’s Garden), de Ringo Starr, tout est juste inoubliableà

Dans la forêt tropicale des Caraïbes, une rivière coule, le ruissellement de l'eau noyant le bruissement des feuilles, le pouls des insectes et le cri des oiseaux. Le chant d'un homme, plus puissant que celui des eaux, s'élève jusqu'à la cime des arbres séculaires. Polobi, en équilibre sur un rocher, lance une mélodie vers l'infini du ciel. S'inspirant du coeur de la forêt tropicale, le personnage mystique de Polobi et ses musiciens collaborent avec le producteur idiosyncrasique Doctor L (Les Amazones d'Afrique, Mbongwana Star), forgeant une nouvelle version radicale de la tradition musicale Gwo Ka de l'île caribéenne de la Guadeloupe. Une palette électroacoustique et des rythmes décalés habillent ces chansons créoles profondément enracinées d'un univers sonore unique.

Un duo à l'énergie débordante, enivrante, pour un moment de complicité musicale et scénique incomparable. Leur style unique est aujourd'hui reconnu de tous. Quand l'efficacité, la finesse et la virtuosité de Cyrille, s'allient à la voix unique de Guillaume, ses flûtes vagabondes, son autodérision, cela donne un cocktail détonnant ! La musique est rodée, parfois sensuelle et chargée d'émotion, parfois soumise à l'explosion, à la folie. Le répertoire est mi traditionnel, mi compositions, mais entièrement ancré dans un territoire occitan ouvert à la modernité, à la Méditerranée, voire au monde entier...

VSO (prononcer vaisseau), c'est un trio de potes de Nîmes déjà responsable de deux EP remarqués, où le rap s'offrait une virginité en piétinant avec une dalle admirable les codes et les coutumes. Dans ce premier album, très instinctif et travaillé au corps, le groupe ne se cache toujours pas mais ouvre sur le monde et propose un disque qui chante la vie, les leurs et les nôtres, sans mythomanie ni paillettes, à la sincérité désarmante. Issu d'une génération décomplexée, VSO ne craint alors pas de mêler les influences pour mieux s'élever. Hip hop, pop, électro, le brassage est libre et sauvage. Le trio cultive les paradoxes pour se raconter sans filet et plonger dans son intimité, entre intensité et tripes à l'air. C'est jubilatoire, dense et habité !

Tour Áa tour auteur, comÂedien, performer hors pair (notamment dans son dernier concert piano/voix, Dans la peau) Marc Lavoine est un artiste total qui promÁene sa libertÂe sur tous les terrains d'expression. Trois ans et demi aprÁes son dernier album studio, il revient pour notre plus grand plaisir Áa ses premiÁeres amours. Inclus les duos avec Grand Corps Malade et Virginie Ledoyen.